jeudi 5 septembre 2013

Mes premières (bonnes) impressions

     Me voilà arrivé depuis un peu plus d’une semaine, à exactement 9627.56 km de ma petite bourgade seine-et-marnaise. Après quelques vaines tentatives pour débuter ce blog, je me lance enfin avec mes premières (bonnes) impressions sur Hong-Kong et la vie d’ « exchange student ». 


     Tout d’abord le voyage en avion. Je ne me considère pas comme la personne la plus à l’aise au monde dans un avion, encore moins quand le voyage dure 11h30 et sans escale. Je n’étais donc pas très enthousiaste au moment de mettre le premier pied dans la carlingue. Puis vint le premier repas, (ou mon dernier repas occidental avant le prochain Mac Donalds) puis une hôtesse de l’air, souriante me félicitant en anglais, et moi de lui demander pourquoi et elle de me répondre qu’on l’avait informé de mon récent mariage avec ma voisine près du hublot (Pauline, une autre étudiante de Strasbourg)…c’était couru d’avance, j’allais adorer les Chinois (…oups, Hongkongais pardon, je reviendrai plus tard sur la nuance).

     Donc après avoir regardé quelques navets, perdu au poker et essayé d'écouter les plus grands succès de la musique chinoise du XXIe siècle, nous arrivons à Hong-Kong au milieu de l’après-midi. Ici commence mon aventure de touriste, accroché à son appareil photo, déjà prêt à l’action dans l’avion. Mais comme vous pouvez le voir, ça valait la peine de faire le touriste. C’était couru d’avance, j’allais adorer la Chine (…Hong-Kong). 




     Nous voilà arrivés à l’aéroport, accueillis par des ambassadeurs de l’université, premier contact avec l’anglais (je vous en dirai plus dans le prochain article), avec les Hongkongais et leurs règles d’hygiène ultra-stricte. Comment ne pas être surpris quand, en sortant de l’avion, 2 hommes en uniforme, masque et tout le reste arrêtent les gens pour leur prendre la température avec un espèce de tazer ? Heureusement je n’étais pas –encore- malade. La maladie arrive après généralement, quand on réalise qu’à Hong-Kong, on est amoureux de l’air conditionné. On m’avait promis un choc culturel, mon premier choc fut thermique. A peine sorti de l’aéroport, la chaleur nous tombe dessus emmenant avec elle une humidité de 80%, allez charger vos bagages de 33kg (exactement) après 12h d’avion avec une chaleur pareille, pour ensuite monter dans un bus où il fait environ 20 degrés à tout casser. Bref assez râlé, l’air conditionné est quand même très utile pour réussir à fermer l’œil sur des lits aussi durs que ceux de la chambre (bon je ne ternis pas à la réputation des Français ici, celle de toujours se plaindre). 


Hong-Kong vu du bus


     Première découverte de Hong-Kong à bord de ce bus (cf photo floue) et premier contact avec l’architecture tout en hauteur de cette ville gigantesque. Mon état d’esprit à ce moment-là ressemble un peu à celui d’un enfant lâché seul pour la première fois à Disneyland (ça tombe bien il y a un parc ici). Grand-huit, montagnes russes, trains fantômes et maisons hantées suivront dans d’autres articles.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire