Me voilà arrivé depuis un peu plus d’une semaine, à
exactement 9627.56 km
de ma petite bourgade seine-et-marnaise. Après quelques vaines tentatives pour
débuter ce blog, je me lance enfin avec mes premières (bonnes) impressions sur Hong-Kong
et la vie d’ « exchange student ».
Tout d’abord le voyage en avion. Je ne me considère pas comme la personne
la plus à l’aise au monde dans un avion, encore moins quand le voyage dure
11h30 et sans escale. Je n’étais donc pas très enthousiaste au moment de
mettre le premier pied dans la carlingue. Puis vint le premier repas, (ou mon
dernier repas occidental avant le prochain Mac Donalds) puis une hôtesse de l’air,
souriante me félicitant en anglais, et moi de lui demander pourquoi et elle de
me répondre qu’on l’avait informé de mon récent mariage avec ma voisine près du
hublot (Pauline, une autre étudiante de Strasbourg)…c’était couru d’avance, j’allais
adorer les Chinois (…oups, Hongkongais pardon, je reviendrai plus tard sur la
nuance).
Donc après avoir regardé quelques navets, perdu au poker et essayé d'écouter les plus grands succès de la musique chinoise du XXIe siècle, nous
arrivons à Hong-Kong au milieu de l’après-midi. Ici commence mon aventure de
touriste, accroché à son appareil photo, déjà prêt à l’action dans l’avion.
Mais comme vous pouvez le voir, ça valait la peine de faire le touriste. C’était
couru d’avance, j’allais adorer la Chine (…Hong-Kong).
Nous voilà arrivés à l’aéroport, accueillis par des ambassadeurs de l’université,
premier contact avec l’anglais (je vous en dirai plus dans le prochain article),
avec les Hongkongais et leurs règles d’hygiène ultra-stricte. Comment ne pas
être surpris quand, en sortant de l’avion, 2 hommes en uniforme, masque et tout
le reste arrêtent les gens pour leur prendre la température avec un espèce de
tazer ? Heureusement je n’étais pas –encore- malade. La maladie arrive
après généralement, quand on réalise qu’à Hong-Kong, on est amoureux de l’air
conditionné. On m’avait promis un choc culturel, mon premier choc fut
thermique. A peine sorti de l’aéroport, la chaleur nous tombe dessus emmenant
avec elle une humidité de 80%, allez charger vos bagages de 33kg (exactement)
après 12h d’avion avec une chaleur pareille, pour ensuite monter dans un bus où
il fait environ 20 degrés à tout casser. Bref assez râlé, l’air conditionné est
quand même très utile pour réussir à fermer l’œil sur des lits aussi durs que
ceux de la chambre (bon je ne ternis pas à la réputation des Français ici, celle
de toujours se plaindre).
Hong-Kong vu du bus |
Première découverte de Hong-Kong à bord de ce bus (cf photo floue) et
premier contact avec l’architecture tout en hauteur de cette ville gigantesque.
Mon état d’esprit à ce moment-là ressemble un peu à celui d’un enfant lâché
seul pour la première fois à Disneyland (ça tombe bien il y a un parc ici).
Grand-huit, montagnes russes, trains fantômes et maisons hantées suivront dans
d’autres articles.
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