6 405 habitants
au km2. Un chiffre qui rendrait le métro parisien presque agréable. Voilà
une de mes premières mauvaises impressions.
A Hong-Kong,
il faut s’habituer à se sentir à l’étroit. Dans sa chambre déjà. Au revoir l’appartement
avec salon et cuisine, Ni Hao la chambre de 9m² partagée avec un suédois. La
douche tant méritée attendra, mes deux voisins chinois font leur lessive dans
notre salle de bain pour 4. Voilà une entrée en matière plutôt brutale dans
cette ville plus haute que large.
Ici chaque
mètre carré est optimisé. Moi qui attendais une vue sur la baie, des parcs
plein le campus façon Etats-Unis, j’ai été un peu surpris en découvrant mon
vis-à-vis. Vous l’aurez compris, pas de place pour l’intimité quand on est un
exchange student à Hong-Kong.
Vue depuis le 7e étage |
Après une
première nuit difficile, j’ai hâte de découvrir la ville. Malgré une vue
magnifique depuis la baie, je me découvre de nouveaux ennemis : les
buildings. Leur pouvoir : vous étouffer. Comment les vaincre : s’y
faire (ou se réfugier dans le Hong Kong parc, en plein cœur du quartier d’affaires).
Mais on s’habitue vite, puis le net avantage est celui d’être plus grand que la
moyenne hongkongaise (oui, oui, vraiment !)
La baie de Hong-Kong |
Quartier d'affaires, Central |
Hong-Kong Park |
Un autre souci
m’a sauté à la bouche dès mon arrivée. Un problème auquel je n’avais pas pensé durant
mes deux heures de cours quotidiennes. Parler anglais. Toute la journée. Je ne
suis pas si attaché que ça au français, mais mon accent, lui, a l’air de
bien m’apprécier. Beaucoup de locaux trouvent ça mignon, je vais peur être
songer à leur vendre. Enfin espérons que le temps effacera cette gêne et que je
pourrai arriver à dire « I’m from France » sans qu’on ne l’ait
découvert dès le premier « Hello ».
Voilà pour mes
mauvaises premières impressions, rendez-vous en Juin pour mes dernières. So, « bring
me home »… dans un an !
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